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mercredi 18 avril 2012

Netanya

Photo : Wikipedia

C'est confirmé. Je pars mi-mai pour travailler deux jours à Netanya. Je vais rester la semaine et visiter Tel Aviv et Jerusalem. Je ne sais rien du pays ou presque, pas encore d'attentes, mais petit à petit, pendant le mois qui me sépare du départ, je vais me projeter dans mon itinéraire... Les voyages avant les voyages, c'est déjà du voyage.

dimanche 8 avril 2012

Le passé des choses

Je l'ai retrouvée ce matin sous notre lit. Trente minutes de recherche et je l'identifie, une pièce de 20 dinars algérienne. Emise en 1992.


Elle a voyagé... Douze années durant elle est passée de mains en mains. Echangée des dizaines de milliers de fois sans doute. Elle est tombée au sol, a mérité les rayures qui décorent sa tranche. Cohabitation avec d'autres, usure, poche après poche. "TB", Très Beau, d'après la classification française (Relief restant : 50%, pièce identifiable: oui, légendes lisible : oui, reliefs partiels, absence de chocs : non, rayures visibles à l'œil). 

Témoin de la dépréciation de la monnaie algérienne. Quiconque l'avait en poche là-bas pour la dernière fois n'a pu acheter que le quart de ce que ces 20 dinars avaient pu lui offrir quand elle a été frappée.

Témoin de la quasi-totalité de la guerre civile. De la réconciliation. De l'angoisse d'une jeunesse prise entre les menaces de la dictature militaire et les violences d'AQMI.

Changée contre l'équivalent en euros (1.8060 au cours du jour), je suppose, par un français parti présenter des courts métrages pour le Centre Culturel Français d'Algérie. De passage chez nous pour quelques jours sur le chemin de son retour vers Clermont. Elle a du tomber de sa poche. Passer dans la mienne, confondue avec une pièce de deux euros. Et finir par s'échapper une dernière fois un soir. Rouler sous notre lit. Son histoire va continuer : je vais la garder précieusement jusqu'à ce qu'à mon tour je l'égare...

mardi 3 avril 2012

Google maps mon amour


J'ai 15 ans, j'exulte. Vous voyez le petit A rouge ? C'est moi en mai. J'ai hâte j'ai hâte j'ai hâte ! Qui sait, j'abandonnerais peut-être tout pour récolter des oranges dans un kibboutz...

jeudi 15 mars 2012

Au fait...


... je suis tombé amoureux des lumières de Lyon. Dix ans après avoir écrit sur les fêtes de la lumière sans y avoir mis les pieds, j'ai fait pénitence : j'aime cette ville !

mardi 6 mars 2012

Lyon, premier contact


Tours immenses, néons trop vifs, des avenues aussi larges que vides. Il reste du monde au travail à la Swiss Bank ; il est 20h00. Un clair de lune de film d'horreur me frappe le dos, la pluie commence à tomber. Demain soir, promis, je fuis le centre ville...


vendredi 24 février 2012

Super !


Dans le métro de Toulouse. Caricature taille réelle de super héro. La gestuelle, le doigt levé... Les slogans ("Ce n'est pas compliqué !"). Le sentiment qu'on cherche en nous l'enfant soumis avec ces panneaux. Cette figure de (super autorité) est ridicule, et à mon avis peu productive...

mercredi 22 février 2012

En vol, hier


Deux jours à Toulouse. Sept heures dix quelque part au dessus du Sud de Paris, en vol. Cinquante-cinq minutes de vol.  Le soleil dans vingt-trois minutes. Une pensée d'enfant : tu vas me voir du sol ?


lundi 20 février 2012

RER B


Le n&b, le carrelage au mur, le dallage en béton sordide. Une fille en noir qui attend, quasi-immobile, pendant quinze bonnes minutes. Et lui, les pommettes saillantes, à sa place je trouve, très slave... Immobile, je voyage.

jeudi 16 février 2012

Au hasard



Au hasard de mes déplacements je peux passer de la banlieue Nord de Nantes, sordide, au confort d'une demeure bourgeoise. Hier, pour une matinée à peine, je me suis abrité sous la toiture XVIIIe du château de Romainville. 

lundi 30 janvier 2012

2008 - Constelllation d'OVNIs dans le ciel berrichon (LNR)

Papiers d'emballage, d'un déménagement sur l'autre. Je traîne ces coupures depuis mon installation à Chaville en 2008. Champagne oblige, je déballe quatre coupes en cristal. Je tombe en arrêt sur cet article froissé.

La Nouvelle République, juin 2008. L'Indre est en émoi, le gendarmerie a ouvert ses archives pour tout ce qui concerne les OVNIs. 1954, "vague française", une dizaine de phénomènes inexplicables.

Une observation de 40 minutes en 1980, au Blanc, "Une forme lumineuse de forme ovale pouvant mesurer 0,80 mètre de haut et 0.40 mètre de large." Et en 1982, octobre à Ecueillé, trois témoins, "Il m'a semblé que cette lueur était si dense qu'elle éclairait la nature environnante, un peu comme le fait la lune les nuits claires."

Deux remarques : qui va déposer à la gendarmerie après avoir vu un OVNI ? Et qui d'autre a en main cet article trois ans plus tard... Je vais le garder un peu, le temps de le finir, et puis il ira remplir dans le grenier l'un des quelques cartons d'emballages qui ont survécu à la purge des deux semaines précédentes. Il me servira encore, peut-être.

jeudi 29 décembre 2011

Parivélib'

Je collectionne les vélibs. Bicloo à Nantes, Veloh! à Luxembourg ou Velôtoulouse dans la ville rose, l'idée s'étend, et j'adore. 

Historiquement, c'est mon ami xxxx qui a lancé l'idée en 19xx. Les soirs de fête, m'a-t-on raconté, il avait pris l'habitude d’emprunter aux prêtre du doyenné de xxxx leurs bicyclettes qu'ils retrouvaient le jour venu en centre ville, et systématiquement au même endroit.

Si j'étais JCDecaux (qui finance le Vélib à Paris, Luxembourg, Toulouse et Nantes) je tremblerais à l'idée du procès.




lundi 26 décembre 2011

Chambre 23


Voici la porte de ma chambre d'une nuit (vaste et confortable au demeurant). Découpée dans les boiseries, dérobée, on pourrait passer à côté dans la voir. Elle me rappelle instantanément le placard de Harry Potter. Cet ancien hôtel particulier a été, comme beaucoup au siècle dernier, transformé en hôtel. J'en parle à son propriétaire le matin venu, il se lamente.

2015, nouvelles normes anti-incendie. Pas possible de garder une porte si étroite, qui donne sur une marche de l'escalier central. "Il nous font tous faire du Disneyland."

samedi 24 décembre 2011

Toulouse, premier contact

Entendues juste avant de prendre cette image deux jeunes filles à l'accent tangible :

"Tu sais, Julien, il est peintre d'avion. Sur les avions, à Airbus." J'ai le sentiment que je pourrais vivre ici.

Et pourtant ce soir-là il pleuvait, et tout n'est pas beau loin de là, mais j'ai l'impression que la pluie, le sordide, la pauvreté est plus supportable à Toulouse qu'ailleurs.

Complètement charmant d'exotisme. Et comme Romain Duris à Barcelone pour la première fois dans l'Auberge Espagnole je me délecte à l'idée que cette ville vierge de moi, ses rues que je scrute de haut sur Google Maps, dans une soirée, dans un mois, dans un an, je les aurai parcourues, visitées, j'aurai bu dans ses bars, dormi dans ses hôtels...

jeudi 15 décembre 2011

Clone Wars



J'aime assez ma chambre d'hôtel, enfin ce n'est pas la pire dans laquelle il m'ait été donné de passer la nuit.

Meubles design. Lit confortable. Et ce truc sur le mur, en bois, faussement brut de décoffrage. Ça fait son boulot, casser le côté froid du lieu.

Il me rappelle quelque chose par contre. Je l'ai déjà vu quelquepart...

Ha, oui : c'est mon troisième séjour ici, je l'ai vu trois fois...

Quality Hotel & Suites, 350 chambres.

mercredi 23 novembre 2011

Certains adieux sont plus faciles que d'autres...


... et je ne vais certainement pas regretter la façade arrière du Monoprix de Chaville.

mardi 22 novembre 2011

Mince, c'est déjà Noël ?



Fin novembre, la pression, penser aux cadeaux, gah, la trouille de se planter ou de décevoir (bien réelle), de manquer (celle-ci vient de loin). 

Déplacement, le train, j'oublie et PAF à la descente : des grues enguirlandées.

Saletés !

lundi 21 novembre 2011

GROMPF


Ma maison, pour deux nuits. Froide, orange, fonctionnelle. Enfin fonctionnelle... L'internet ne marche pas. Grompf. Télé, tant pis.

Et là forcément, comme à chaque fois que j'allume un poste de télévision dans une chambre d'hôtel : "Faites entrer l'accusé."

Caliente...

mercredi 16 novembre 2011

Post dans une bouteille

20h20 - Gare Montparnasse, un taxi m'attend, je vais devoir quitter la civilisation pour trouver un lieu de formation, loin dans l'est parisien.

20h25 - Dans le taxi. On m'a vendu une carte, j'espère qu'elle est précise. Le taximan est confiant, on va trouver et j'ai un contact sur place au besoin.

20h40 - L'expédition se présente plus ardue que je ne l'avais espéré, mon taxi ne trouve ma destination sur son gps, pas plus que google maps...

20h58 - Rien dans les pages jaunes. Approximativement, je suis entre Ponthierry et Seine-Port. L'appel à mon contact ne sert à rien, elle persiste à me dire de tourner à gauche au rond-point, traverser le point en sens inverse. Je n'ai pas trouvé le pont, et je l'ai perdue quand je lui ai demandé si pour elle la gauche c'était l'est, en suivant la Seine... Ces autochtones ne savent pas utiliser nos cartes, c'est désespérant.

22h15 - J'aurais dû écouter mon chauffeur, il ne va pas d'habitude si loin dans le 77, ce bord de Seine pour lui est "tabou", j'ai peur qu'il ne m'abandonne au bord de la route. Edgar (Rice Burroughs) m'avait prévenu, se méfier des porteurs...

23h30 - Une lumière au bout de la route, suis-je arrivé ? Le taxi est nerveux, il stoppe le véhicule, veut faire demi-tour, je le persuade de continuer encore un peu.

23h32 - La lumière, elle se rapproche, curieusement on dirait une soucoupe volante, c'est ridicule.

23h55 - Le taxi a fuit, je suis seul, je vais entrer la lumière. Je prends fébrilement une photo avec le Blackberry, c'est étra...

Communication interrompue, la fin du message est tronquée. Il y a une pièce attachée. Télécharger o / n ?



mardi 15 novembre 2011

Re-Nantes


A Nantes, on mange bien. Mais la vache ce qu'on boit seul...
A ta santé, Lecteur !

lundi 14 novembre 2011

Face aux Rochers de la Fileuse


C'est curieux non ? A force de regarder à travers ses yeux on ne voit souvent uniquement que ce que le photographe, enfin la photographe en l’occurrence, a voulu fixer. Un échange, une transaction à double-fond entre deux frères. Un message social : des mots sur le cadre, les rochers. Le second message lui, est caché mais je l'entends. Un pan de leur histoire, et ce souvenir-là, je vais le chérir.

Mais je donnerais cher pour connaitre ce à quoi tu pensais...


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