Le grand tirage

Grand jeu concours spécial Victoires... Lequel va mourir le premier ?

Les paris sont ouverts. Moi j'ai misé une bouteille de whisky japonais. 

50 Shades of Buscemi (Trailer Recut)

"This needs to be a thing. WHY IS THIS NOT A THING?!?!?"

Gris

Alors voilà nous avons tous des vies, une famille, le quotidien, les petits embêtements de l'existence. "La petite-a-le-nez-qui-coule-j'ai-mal- dormi" et parfois PAF, pris par le quotidien, soyons francs, nous sommes aveugles à la souffrance de ceux qui nous entourent. Égoïstes. Moins disponibles émotionnellement à la douleur de l'autre.

Les autres.

Les producteurs de 50 Nuances de Grey, film adaptation du roman éponyme, par exemple.

D'abord comment donner envie, littéralement ENVIE de voir le film sans pour autant risquer le classement interdit aux moins de 18 ans ? 

Pas facile mais ils ont trouvé : le film sera "modérément provocateur" (je cite un bandeau d'iTélé).

Et le quarantenaire moyen de se souvenir des téléfilms torrides le dimanche soir sur M6 (souvenez-vous, juste après les DUM DADUDUM de Culture Pub). Téléfilms pendant lesquels un voile pudique de verdure tombait sur tout ce qui aurait pu choquer l’œil chaste de l'ado de 16 ans que nous étions. Litéralement. A chaque fois que les choses devenaient intéressantes le caméraman interposait un arbre ou une grosse plante verte bien feuillue entre lui et l'objet de notre tension.

Pour Fifty, je serai presque tenté d'aller voir le film pour découvrir ce que eux ont bien pu imaginer pour éviter le -18.

Le film sort le 11 février. La Presse, conviée à son avant-première, n'a pas le droit d'en parler avant la sortie, les contrevenants seraient sinon interdit de projection par Universal. Ça sent le chef d'oeuvre d'art et d'essai.

Mais bon, tant que ça fait tourner les petits magasins de bricolage...

Entendu (en boucle) sur Inter

"Aujourd'hui, ce n'est pas la journaliste qui vous parle, mais la femme [...]"

La vache... Sophie Davant est journaliste ?

Stupidity

Live

Au lycée forcément on avait un groupe. Blues rock seventies. Mon meilleur ami chantait, plutôt pas mal. Les musiciens étaient d'époque (15 ans de plus que Laurent en moyenne), et plutôt bons. Ils tournaient dans les cafés un weekend sur deux, on formait le gros du public.

Or donc il y avait là un vieil alcoolique qui aimait tant la musique qu'il finissait toujours par monter sur scène.

Etre vu. Participer. Exister ! Il jouait d'un petit harmonica et hochait la tête avec beaucoup de conviction, pas toujours en rythme, vibrant de toute la belle énergie des solos, déchenillé et heureux.

La bande l'ignorait royalement, invisible, un meuble. Je n'a jamais entendu son harmonica et pourtant chacun de ces concerts finissant en bœuf, même les plus mauvais des musiciens débutants avaient droit à leur 2 minutes de gloire.

Il ne jouait jamais assez fort pour couvrir les amplis. Ou bien il faisait semblant. Il ne savait peut-être juste pas ?

Anger AKA hihi selfie!

Oui oui, je sais, le T-shirt est un peu ring'. Ringard. Cadeau d'anniversaire, V leur avait dit "un T-shirt star wars" et dans le rayonnage il y avait Chewbacca putain Chewbacca poilu grand genre 2m12 et le T-shirt classe à sortir en boîte avec, mais bon celui-ci même juste pour le weekend, limite je porte pas. Lui a eu le mauvais goût de faire partie du cast de la nouvelle vague, la prequel. Avec Jar Jar.

Il a des piques sur la tête et des tatous façon mélanésien sous acide. Et un sabre double et le butterfly kick facile. Cheap quoi. D'ailleurs pour compenser on le coupera en deux, bien proprement, à la ceinture.

Maintenant il y a un truc chez lui quand même. C'est un apprenti. Un sous-fifre. Un minable en somme. Par contre sa colère ! Il est vénère de naissance. Et parfois le T-shirt du dessous de la pile colle pas mal à l'humeur du moment. Comme disait l'autre (enfin les autres) : Anger is a gift.

La victoire d'honneur

"Je tiens à remercier toute l'équipe de chirurgie réparatrice maxillo-faciale de l'hôpital Beaujon sans lequel je ne serais pas aujourd'hui cellle que je suis..."

Participez au grand tirage !

Quitte à plagier mes aînés, pourquoi ne jouerions pas nous non plus ici bas ?

Question, question... rapidité : que cloche-t-il dans l'image de ce dépliant publicitaire Lufthansa importun coincé face à mon fauteuil d'A330 (somme plutôt confortable) ? Merci d'être aussi spécifique que possible, je mets en jeu une bouteille de vin.

Le premier à me contacter avec une réponse pertinente gagne, le cachet de Gmail fera foi.

A demain !

Violetta

Caravane, la nuit, fête foraine désertée, doublement sinistre. Seriez-vous le plus incrédule ? Brutal sentiment de nausée : je me rappelle avoir lu avec attention ton quatre par trois, Violetta. Entre les lignes ton exploitation de la crédulité, de la faiblesse. Paris, Vienne, Bruxelles.

Les candidats improbables (7)

Sortie en bateau. Préparée (si peu). Un message, Eva reste aux commandes. "Da fuck?" Et tes lunettes ? Elle les tombe sur les dernières affiches. J'avoue, quand même, je ne suis pas qu'un brin déçu. La persistance dans l'échec ? La résilience ? La touche de rouge ? Audrey Pulvar garderait les siennes, et pas Eva ?

Et puis surtout... Elle pilote comment sans y voir ?

Je remonte la rue Bolivar, anti-Hausmannienne, courbe à souhait. Perdu dans mes pensées.

Pic de pollution, ma gorge gratte. On a croisé toute sorte de joggers ce soir. J'admire tout particulièrement ceux qui font de leur mieux... Ceux qui courent en agitant les bras. Ceux qui sont la preuve vivante que la course à pied est une chute contrôlée. Ceux qui courent pour qu'on les voie courir. Et celle qui vient de nous dépasser, en pantalon et petit gilet, ton sur ton sur un top noir.

Assis à une terrasse, devant une pinte un bol de cacahuètes non épluchées, j'ai proposé d'en jeter aux prochains joggers du jeudi soir qui nous dépasseraient. Non, en effet, ce n'est pas très charitable. Mais je passe mes journées à être bienveillant, quel plaisir de lâcher la bride au cynique en vidant une... Ah, mon verre est vide. J'ai des envies de malbouffe. Je l'avais entendu ce matin sur Inter, j'ai lu un article depuis... C'est prouvé : boire trop d'alcool rend de droite...

Avant...

... avant, il était acteur. Mais ça, c'était avant.

Chanson de geste

Copy paste, joie, j'ai découvert la fonction rafale de mon petit Lumix.

Cette main qui monte et qui descend, hypnotique. Il se dandine. Heureux, j'ai perdu le discours.

Rince and repeat. Ad nauseam.

La France Forte

Je ne résiste pas au plaisir de reproduire ici les meilleures...

Du bon usage du monocle

Je peste je peste je peste je peste je peste je peste...

C'est immensément ridicule. Quelqu'un a pensé ce slogan.

L'a présenté à un autre, puis au client, qui a validé.

Bande de cons, du début à la fin de cette chaîne.

Soirée méchante. Télé, glam', musique et commentaires acerbes.

Nostalgie, c'était bien Mylène Farmer non ? Interrogations sur son âge (51, merci wiki). Jean-Claude Gauthier la prend dans les bras, gentil moment de tendresse télévisuelle, compliment de rigueur : "Tu es un diamant brut, on t'aime !"

Brut ?!?

"Notre Johnny national" (TM). Toujours là, un peu moins de voix peut-être ? Des musiciens qui tiennent la route, un peu plus de plis que sur les affiches en septembre dernier, sur lesquels on avait peine à le reconnaître.

Amanda Lear. Théatre, musique ("Les jeunes n'arrêtent pas de me proposer des choses"). Soirée Nip/Tuck, applaudissez bien fort notre partenaire Botox ! Je vire méchant pour de vrai, des limites à la bienveillance...

Etude en rouge

J'écoute le 13h d'une oreille distraite, je demi-sieste. Il m'est plutôt sympathique, Francis Perrin, il a accompagné mes jeunes années, certains des nanars avec lesquels j'ai grandi. Il vient ce midi présenter sa dernière pièce (que je n'irai pas voir), il en profite pour parler autisme. Il est touché. Son fils, 10 ans "maintenant autonome dans la maison". Il vante la méthode A.B.A. dont V. m'a parlé à quelques reprises, le sujet attire mon attention et hop, le rouge me saute aux yeux.

Le mur que V. a la classe de qualifier de framboise et qui ma foi ne me dérange plus, le meuble, le logo du JT de France 2, et le bouton discrètement affiché au revers du veston (porté sur un simple pull, contraste).

Etude en rouge.

En 1983 (4)

En 1983 Flash Gordon est toujours en colère de se faire traiter de Guy L'Eclair par ces retardés de bouffeurs de grenouilles...

En 1983 (3)

En 1983 j'ai adoré Le Secret des Templiers. En (re)découvrant le style de l'illustrateur, Bernard Dufossé, je comprends pourquoi et suis toujours autant fan...