Bon, c'est un peu compliqué. Au début, pour nous vendre une assurance, c'était pourtant évident : un acteur jouait le rôle d'un péquin heureux assuré chez Machin Mutualiste, et que c'est génial et pas cher, on est nos propres actionnaires tout ça. Mais son jeu le trahit... trop juste pour n'être qu'un plouc de base, zéro crédibilité.Plan B ! Bon, on reprend un acteur, mais il va cette fois dire son texte tellement mal que là, pour sûr, on va enfin le prendre pour un assuré lambda. Et chapeau, forcer un acteur à jouer mal pour être pris au sérieux, c'est tout un concept. Enfin un peu cheap quand même. Voire trop.
Plan C donc : on vire les acteurs. On va dessiner les assurés en, stick figures cette fois-ci. Un vieil instit', une mère et un jeune joueur de baskets vont nous ressasser avant le démarrage de chacune de nos séances que c'est quand même dingue de penser le nombre de personnes qui pensent que Machin Mutualiste c'est réservé à la fonction publique... Parfait ! La boucle est bouclée : "Nous allons vous proposez des assurés qui sauront vous convaincre de venir chez nous, mais rassurez-vous, ils sont complètement fictifs."
J'ai le vertige...
