Oliver Sacks, neurologue américain, raconte dans L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau comment il trouve un jour un groupe de patients pliés de rire devant un discours de Ronald Reagan. Atteints d’aphasie, incapable de comprendre la composante verbale de la communication (les mots), ils étaient d'autant plus sensible au non verbal (les attitudes). Et donc percevaient mieux que le neurologue "valide" le manque de sincérité évident du président...