dimanche 29 avril 2012

Germain

Depuis qu'interpellé par un conducteur de rame - "Germain, ça va ?" - j'ai entendu son prénom, je me sens mal à l'aise à chacun de mes passages. J'avais commencé à l'oublier, comme tous les autres, c'est plus facile. On ne peut pas les aider tous, vous comprenez. Alors on n'en aide aucun. Une pièce de temps à autres, accès de remord.

Mais donner à l'un, c'est priver l'autre. Sur quel critère ? Une épaisseur d'injustice supplémentaire.

Curieusement, c'est quand je pouvais moins que cette pièce avait plus de sens... Celle que j'allais donner me manquait déjà, mais aujourd'hui...

Je suis coupable.


previous post next post
Go To Home