Si, comme moi, vous avez eu la chance d'écouter Inter hier matin et regretté que Cohen n'ait pas pu laisser libre cours à son talent de contradicteur, si, comme moi, vous vous demandez pourquoi le discours de NS est si difficile à contrer, je vous invite à écoutez le Là-bas si j'y suis du 29 février, Les mille discours de Sarkozy, et admirer sa maîtrise du "on"...
"On vous a [trompé / menti / manipulé]. Est-ce que vous pensez, [insérer le nom du journaliste] que moi, Président de la République, je vais laisser faire ?" La même ficelle, aussi grossière qu'efficace, que celle utilisée par les employés (temporaires) du WWF qui vous interrompent la promenade d'un "Est-ce que vous aimez la nature ?" importun.
Argument auquel V., j'en suis le témoin étonné et ravi, est capable d'opposer un "Non !" bien senti. La seule parade efficace, le contre-pied. Révolte de l'intelligence.
"On vous a [trompé / menti / manipulé]. Est-ce que vous pensez, [insérer le nom du journaliste] que moi, Président de la République, je vais laisser faire ?" La même ficelle, aussi grossière qu'efficace, que celle utilisée par les employés (temporaires) du WWF qui vous interrompent la promenade d'un "Est-ce que vous aimez la nature ?" importun.
Argument auquel V., j'en suis le témoin étonné et ravi, est capable d'opposer un "Non !" bien senti. La seule parade efficace, le contre-pied. Révolte de l'intelligence.
