vendredi 30 décembre 2011

"Nicolas Cage ne fera plus de cinéma de sitôt"

Station Hôtel de Ville. Une affiche, de théâtre le plus souvent, est recouverte systématiquement de ces courtes phrases.

"Medvedev doit écouter", "Kate Winslet a plus d'appétit qu'un barracuda".

Toujours au même emplacement. Quand le fond de l'affiche est blanc, chaque espace libre est couvert de titres écrits au Bic.

"Tous en piste, le cirque Bouglione est à l'heure". "Chrétiens contre la violence."

Quand elle est chargée, ou trop sombre, elle est déchirée avec soin. Réduite en lambeaux, la surface glacée libère un blanc plus propice à l'expression de cette revue de presse de l'absurde.

"Saddam Hussein, la guerre du Golfe, souvenez-vous", "La saison NBA débute à noël".

Cette semaine pour la première fois j'ai croisé l'auteur. Il dort dans ces couloirs... Est-ce qu'on manque de sens à ce point, vus de l'extérieur ?

"Happy Time, offrez-lui son cadeau de toujours, recevez 100 €".






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