jeudi 8 décembre 2011

Jean-Jacques


Ligne 3. Serrés comme des sardines. Tout le monde tire une tronche de cent pieds de long, à devoir transpirer si tôt le matin. Tout le monde mais pas Lui. Habillé comme un cadre, costume impeccable, serviette  en cuir accordée entre les jambes, à même le sol, il sourit. Et me hérisse le poil. Suffisant. Tellement au-dessus de nous tous, adossé à sa barre centrale. Invariable. Petit à petit le wagon se vide, il ne bouge pas. Je le baptise : Jean-Jacques.
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