Ligne 3. Serrés comme des sardines. Tout le monde tire une tronche de cent pieds de long, à devoir transpirer si tôt le matin. Tout le monde mais pas Lui. Habillé comme un cadre, costume impeccable, serviette en cuir accordée entre les jambes, à même le sol, il sourit. Et me hérisse le poil. Suffisant. Tellement au-dessus de nous tous, adossé à sa barre centrale. Invariable. Petit à petit le wagon se vide, il ne bouge pas. Je le baptise : Jean-Jacques.